Le lancement : entre imagination et formalités
L’entrepreneur contemporain, innovant et se distinguant, est capable de combiner la créativité et la rigueur dans son approche. Un projet entrepreneurial est né d’une idée géniale. Cependant, cela ne constitue que le début d’un long voyage qui aboutira à l’enregistrement de l’entreprise au registre du commerce. L’entrepreneur sera tenu de se rendre au centre de formalités des entreprises (CFE) responsable.
On peut déposer son dossier de création dans des structures telles que les chambres de commerce et d’industrie (CCI) ou encore les chambres de métiers. L’INSEE attribuera un numéro SIREN à l’entreprise si les informations fournies sont précises et que les pièces justificatives sont justes. Ce numéro est un signe officiel de l’existence juridique de l’entreprise.
A lire en complément : 10 trucs pour améliorer votre CV et vos chances de décrocher un entretien d'embauche
Le code APE permet de reconnaître l’activité de l’entrepreneur, qui est désormais inscrit au RCS. La première étape tangible dans la vie de l’entreprise est cette immatriculation.
Le choix stratégique : SAS, SARL ou auto-entreprise ?
Une entreprise peut avoir plusieurs formes juridiques, et le choix est souvent stratégique pour l’entrepreneur. Chaque statut juridique, qu’il s’agisse d’une EURL, SARL, SASU, SAS ou de l’auto entrepreneur, a ses propres caractéristiques et impacts, tels que le régime fiscal, le régime social du chef d’entreprise et les conditions de responsabilité.
Cela peut vous intéresser : 5 leçons qui apprennent à votre enfant à être son propre patron
Les innovateurs s’emparent de la SAS, une société par actions simplifiée. Le cadre juridique flexible permet l’innovation, avec une responsabilité limitée au montant des apports et un capital social flexible. Les startups l’utilisent fréquemment.
En outre, le système de l’auto-entrepreneur, maintenant connu sous le nom de micro-entrepreneur, offre une facilité administrative remarquable pour une entreprise nouvellement créée. Le système fiscal a été simplifié en limitant le montant maximum de revenus.
La SARL, une société à responsabilité limitée, offre l’avantage de préserver la propriété personnelle des associés, tout en ayant une gestion plus stricte et des cotisations sociales plus élevées.
Le financement : entre fonds propres et soutien extérieur
L’entrepreneur innovant est conscient que la croissance d’une entreprise compétitive nécessite des fonds. Le financement initial est constitué par des fonds propres, mais il est souvent complété par des aides extérieures. Il est possible d’obtenir des fonds via des prêts bancaires, des subventions, des business angels ou encore des fonds d’investissement dédiés à la création d’entreprise.
De plus, des programmes tels que le prêt d’honneur ou l’ACCRE pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise peuvent être demandés. Le partenaire privilégié de l’entrepreneur, l’expert-comptable, pourra le guider dans la multitude d’aides à la création.
L’innovation, source de compétitivité
L’entreprise créée doit faire preuve d’innovation pour se démarquer. Ce n’est pas seulement une innovation technologique. Les innovations dans les domaines de la gestion, de la société et de l’entreprise peuvent être des outils de compétitivité importants.
Une entreprise innovante qui crée une nouvelle technologie, une auto-entreprise qui offre un service unique ou une SARL qui se concentre sur l’économie circulaire sont quelques exemples de cette innovation qui joue un rôle clé dans la compétitivité.
La capacité à innover, à se réinventer, à s’adapter à de nouveaux marchés ou à de nouvelles contraintes est cruciale dans un monde globalisé et en constante évolution. Cela permet à une entreprise innovante de se démarquer et d’affirmer sa compétitivité.
Créer une entreprise est une aventure pleine de défis à surmonter. L’entrepreneur innovant est celui qui peut démontrer de la créativité, de la rigueur, de l’audace et de la prudence à chaque étape de la création de son entreprise, de l’idée à l’immatriculation, en passant par le choix de la structure et du financement. En effet, quelle est votre motivation pour entreprendre ?